Les Ouled Fayet, constituent une tribus anciennement installé, prés de l’oued de ce nom. D’après la légende, c’est la tribu qui aurait pris le nom de l’oued, et pas le contraire, car il s’agit s’agit d’une expression » Oued Fayet » qui , dans la situation actuelle, est employée pour désigner en dialecte locale, le passage dudit cours d’eau; oued signifie: ruisseau, et Fayet veut dire: qui passe.
Du temps de la régence turque, ce territoire dépendait de l’outan des Ben Khelil dans la région de Boufarik. Commune intégrée des sa fondation en 1842 à Dely-Ibrahim, dans le département d’Alger.
Village crée le 02 Décembre 1842, devenu par la suite un centre de très forte concentration alsacienne. Les années 1844 et 1845, donnèrent un taux de mortalité plus forte chez la colonie, car employée au nivellement des terres et défrichement des concessions octroyées, ce n’est qu’en 1846 que le sol étais cultivé. Les gens pouvaient entretenir du bétail grâce à la présence de pâturages qui en laissaient la possibilité, ils s’adonnaient également au maraichage et à la céréaliculture, rendu favorables par la fertilité du sol.
Village établi à l’emplacement d’une ancienne ferme ruinée appartenant à deux tribus, les Ouled Fayet et les Dechioued, A l’origine cette agglomération était fondée officiellement, sous le nom de Dechioued, dont les membres occupaient une parti du territoire, ce n’est que par la suite, que le village sera connu sous le nom d’Ouled-Fayet.
Territoire constituant une scène de luttes fréquentes avec les insurgés indigènes, car en réalité la résistance du peuple algérien n’a jamais cessé. Le premier mai 1841, un détachement de la légion étrangère composé de 40 soldats, fut surpris et tué à cet endroit. c’est en ces lieux qu’il a eu l’agrégation des édifices publics ainsi que les habitations de colons, pour former à cette époque les contours de l’agglomération originelle, qui se trouve à peu de distance d’une ancienne tour de guet, autrefois émergeant d’un bois de pins, perchée sur une colline ç partir de laquelle on dominait la vallée des grands vents, la plaine du littoral, et la méditerranée. Transformé plus tard en réservoir d’eau.




C’est dans cette commune, que le 30 décembre 1873, se mariaient le grand -pére d’Albert Camus, cultivateur de ce centre avec une fille d’Ouled Fayet, Marie Hortense Cormery. De cette union naquit le 28 novembre 1885, Lucien Auguste Camus, le pére d’Albert Camus. Ce dernier, fait la rencontre de Catherine Sintès, à Cheraga, un village fondé la meme année qu’Ouled- Fayet.
